martes, 5 de junio de 2018

CON GRATITUD A UN GENEROSO AMIGO QUE HA TRADUCIDO ESTE POEMA AL FRANCÉS.


      JE VOIS UNE LUMIERE

Le garúa givré
persistant
général et déprimant,
tout couvre la brume ténue
sur l'avenue de la Grandée Armée,
l'Arc de Triomphe se lève
aussi froid et imposant.
Les adolescents ont interverrouillé leurs bras
des élèves verts, amoureux
et insouciant
Ils traversent le pont Saint Michel.
Et de l'Avenue de la Bourdonnais
une fenêtre-balcon métallique
classique
avec plus de brillance que la nuit Louvre
Refus de la philosophie, idéalisme
pragmatique qui universalise
la rose...
brille et avec l'éternité,
avec l'histoire, avec la force socialiste
l'atelier de réflexion
de défaites et de triomphes, d'être et de faire
grandeur
de François Mitterrand, le président.
Et laissant derrière le majestueux Eiffel
ils recommencent à orner et des barges voyantes
plein d'étrangers
dans un défilé somptueux sur la Seine
sous la bruine tamisée
et les ponts royaux
cette odeur de restauration
récent,
présence du conseil municipal
dans les mains de Chirac.


                                  Bolivar Delgado Arce
                              
   Paris, octobre 1992

De: "Palpitations d'ici, de là et du retour"

No hay comentarios.:

Publicar un comentario

Valoraré en sumo grado su inteligente como generosa referencia a este blog.